Sieur Wilfried Okoumba, pour qui la gestion de la cité est une affaire ethnique, a encore frappé. Dans un audio devenu viral sur la toile, il n’a ni plus ni moins qu’appelé à une guerre contre la communauté Awandji.
Cette approche ethnique, caractéristique du personnage, nous apprend deux choses sur l’individu :
1- Son éducation : Il a grandi dans un environnement où le mérite est dérisoire, il a eu accès à des fonctions au Gabon par son appartenance ethnique et non par ses compétences, il pense que le Gabon fonctionne encore ainsi en 2024.
2- Ses valeurs : L’homme le plus tribaliste du pays n’a aucun état d’âme à envoyer des Gabonais en guerre contre d’autres Gabonais au gré de ses intérêts.
Dans l’un ou l’autre cas, il personnifie à lui seul l’urgence d’une restauration des valeurs, chères au Président de la République.
Il représente un cas inquiétant de discours de haine et de tribalisation, un comportement totalement inacceptable dans un Gabon moderne qui aspire à l’unité nationale et à la justice sociale. Son appel à l’insurrection, fondé sur des considérations ethniques, n’est pas seulement irresponsable, mais également dangereux pour la cohésion sociale du pays.
Comment quelqu’un qui fait le manche à longueur de journée à la gare de Blois-Chambord, qui a des difficultés à aligner deux phrases cohérentes et à se déplacer tant son poids devient une urgence médicale, peut-il, par voie de téléphone, envoyer des Gabonais s’entretuer ?
Pourquoi ne vient-il pas mener lui-même cette guerre tribale sur place si ce n’est par lâcheté ? Lui, le défenseur des causes perdues, bien au chaud en France.
Wilfried Okoumba représente ce que le Gabon a de pire : il est égoïste, tribaliste et paresseux. À l’extérieur du Gabon, il représente un danger pour l’image de notre pays auprès des interlocuteurs de différents pays.
C’est une honte pour le Gabon, vis-à-vis des autres pays du monde, qu’en 2024, quand nos frères d’autres nations tombent sur ses abominables messages audio et pensent qu’au Gabon, nous en sommes encore au 21e siècle à promouvoir l’ethnie au détriment des compétences.
En analysant ses propos, il est clair que sa vision est ancrée dans un paradigme dépassé où l’ethnie prime sur la compétence, ce qui a déjà coûté cher à notre pays par le passé. Le mérite doit être au cœur de notre société, et les personnes comme lui, qui se complaisent dans une rhétorique divisionniste, sont un obstacle au progrès.
Qui pour le stopper ? Cela devient une urgence nationale !
Il est de la responsabilité de tous les Gabonais, et particulièrement des autorités compétentes, de ne pas laisser ce type de discours prendre racine. Les lois contre l’incitation à la haine ethnique doivent être appliquées avec la plus grande rigueur, car il en va de la paix et de l’avenir du Gabon.
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