Dans le but de revendiquer leurs droits, les agents Ecogardes gabonais ont lancé ce lundi 11 novembre courant, un mouvement de grève général. Observant un sit-in devant le siège de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), les agents grévistes exigent notamment à leur administration le paiement de deux mois d’arriéré de salaire.
« On a le mois de septembre et octobre 2024 qui sont passé et qui ne sont toujours pas payés. Maintenant on a entamé le mois de novembre et on a peur d’attendre encore longtemps avant de percevoir nos salaires. Comme tout le monde nous avons des charges et des responsabilités familiales, les loyers à payer, nous demandons juste ce qui nous revient de droit », a déclaré un gréviste.
En effet, outre les salaires, les grévistes réclament également une assurance maladie complémentaire, des primes de risque et autres revendications contenues dans un cahier de charges actuellement sur la table des négociations qui à ce jour sont au point mort. Dans le but de justifier entre autres le retard de payement des salaires de ces agents, le Secrétaire exécutif de l’ANPN, Omer Ntougou Ndoutoume a indiqué à nos confrères de Gabonactu que les écogardes ne sont pas des fonctionnaires.
Selon ce dernier, ils sont payés sur la base d’une subvention qui n’est pas forcément disponible à tout moment. Une réponse et une situation incongrue surtout sachant que ces agents font un travail à haut risque. Continuellement sur le terrain pour lutter contre le braconnage et l’exploitation illégale des ressources fauniques et halieutiques du pays. Notamment des 13 parcs nationaux qui représentent environ 11% du territoire dédié à la protection de l’environnement et la biodiversité. Il serait plus qu’avisé de revoir la situation de ces agents.
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